
Ecrire pour retrouver le lien avec soi-même
Depuis que j’ai commencé à écrire, la spiritualité et le développement personnel sont devenus bien plus que des thèmes de romans : ce sont des axes de vie. Dans mes livres, on retrouve souvent cette tension entre le visible et l’invisible, la raison et l’intuition, l’extérieur et l’intérieur. Pourquoi ? Parce que je crois que la littérature peut être un miroir de l’âme, un lieu de réconciliation avec ce que nous avons oublié : la nature, les animaux, le silence… et nous-mêmes.
Nature et retour au réel
Dans un monde saturé de bruit et de vitesse, se reconnecter à la nature devient un acte de survie intérieure. Observer un cheval, marcher pieds nus sur la terre, écouter le vent dans les feuilles : ces gestes simples ouvrent des portes que l’intellect ignore. Ils nous parlent de vérité, d’humilité, d’appartenance. Cette relation sacrée à la nature irrigue mes romans et nourrit mes réflexions sur la paix intérieure.
Les animaux : messagers de l’âme
Les animaux ne parlent pas, mais ils enseignent. Dans Graal, le murmure du silence, le lien entre l’homme et le cheval devient une voie d’accès au non-dit, à l’inconscient, à la vérité du cœur. Ils sont des guides silencieux dans notre quête de soi. Leur regard ne juge pas. Il invite à être.
Écrire pour se rassembler
Écrire, pour moi, n’est pas fuir le réel. C’est le décoder, l’habiter autrement. L’écriture devient un rituel, un espace de transformation où se déposent les blessures et s’éveille l’intuition. Elle invite à faire la paix avec le passé, à écouter les voix intérieures, à retrouver un chemin d’alignement.
Une spiritualité incarnée
Ma démarche n’est ni religieuse, ni dogmatique. Elle est profondément incarnée. Elle cherche à répondre à cette question : comment être pleinement vivant dans un monde fragmenté ? Comment retrouver la joie simple d’exister, malgré les peurs, les échecs, les doutes ? À travers la nature, l’animal, l’écriture, j’essaie de tisser des ponts entre ce que nous sommes et ce que nous pourrions devenir.