Dans les coulisses de Le Prix de l’aveuglement: écrire l’amour au cœur du chaos

Introduction
L’amour est-il encore possible quand tout vacille ?
C’est l’une des questions qui m’a accompagné(e) tout au long de l’écriture de Le Prix de l’aveuglement.
Ce roman, qui explore les dérives politiques et la guerre civile dans une France en proie à ses fractures, aurait pu n’être qu’un récit dur, tendu, implacable. Mais je sentais qu’au cœur même de ce chaos, subsistait l’essentiel : les émotions humaines, les liens qui résistent malgré tout.
Aujourd’hui, je vous invite à découvrir les coulisses de cette dimension intime du roman.

1. Pourquoi écrire l’amour dans un monde qui s’effondre ?
Dès les premières pages de Le Prix de l’aveuglement, une évidence s’est imposée : sans ancrage humain, sans lumière émotionnelle, le récit risquait de sombrer dans une noirceur sans issue.
J’ai voulu que mes personnages, même pris dans l’engrenage de la violence et de la politique, restent traversés par des désirs, des failles, des attachements.
Écrire l’amour ici, c’était un acte de résistance. Une manière de rappeler que dans les heures les plus sombres, un regard, un geste tendre, une fidélité silencieuse prennent une force bouleversante.

2. Travailler l’émotion dans un contexte de guerre
L’émotion devait être juste, retenue, fragile. Pas de grandes déclarations au milieu des ruines : au contraire, des éclats minuscules, d’autant plus poignants qu’ils surgissent là où tout pousse à l’oubli de soi.
J’ai beaucoup retravaillé les scènes de rencontre, de séparation, de choix amoureux impossibles.
Comment continuer à aimer quand on sait que l’on peut mourir le lendemain ? Comment protéger l’autre sans le priver de sa liberté ? Ces questions ont guidé l’écriture de ces passages.

3. L’amour comme ultime espace de liberté
Dans Le Prix de l’aveuglement, l’amour n’est jamais un simple ornement de l’intrigue. Il est un contrepoint vital à la logique de guerre.
Pour mes personnages, aimer, c’est résister. C’est garder une part d’humanité dans un monde qui cherche à les broyer.
Chaque scène d’émotion est ainsi aussi une scène de combat intérieur. C’est dans ce fragile espace que j’ai voulu que le lecteur puisse respirer, espérer, trembler avec eux.

Conclusion
En écrivant Le Prix de l’aveuglement, j’ai découvert qu’un roman politique pouvait, peut-être devait, porter en son cœur un chant d’émotion.
Car au bout du compte, ce qui sauve les âmes dans la tourmente, ce n’est pas la victoire militaire ou idéologique. C’est la capacité à continuer d’aimer, envers et contre tout.

Si ce roman vous touche, c’est peut-être parce qu’il nous rappelle cette part irréductible d’humanité qui résiste même dans les ténèbres.

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